
Les travaux d’effacement du barrage de La Galache viennent de se terminer avec l’enlèvement du bassin de décantation provisoire. Le Vincou retrouve son lit et son calme.
Il n’est pas besoin d’être fin psychologue pour comprendre que les cinq hommes qui arpentent les rives du Vincou au moulin de La Galache sont fiers du travail réalisé.
Et le plus enthousiaste d’entre eux est sans doute Jean-Pierre Bourdet, le président du Syndicat mixte d’aménagement du bassin de la Gartempe et de ses affluents (Smabga). "La nature va pouvoir reprendre ses droits, s’exclame-t-il. On n’entend plus que l’eau qui coule. Avant, on avait toujours le bruit de la chute !"
En 2022, cinq mois de travaux, dans des parcelles très humides et glissantes – une pelleteuse s’est ainsi complètement embourbée dans une zone un peu trop gorgée d’eau – ont permis de casser le barrage, de recreuser le lit du Vincou et de végétaliser les berges.
Il ne restait plus qu’à enlever le bassin de décantation provisoire, installé en aval du moulin pour retenir les sables résiduels, pour achever ce chantier rare. Depuis le mois de mai, c’est chose faite.
Une formalité
La visite des principaux acteurs du chantier jeudi 1er juin devait permettre de lever les réserves émises lors de la réception des travaux. Une formalité !
Place maintenant à la nature. Les berges recréées du Vincou sont désormais couvertes d’une épaisse prairie. Les plantations de saules et de frênes ont pris. "Dans un an, assure Lionnel Marboutin, le maître d’œuvre du chantier, ils feront un bon mètre de hauteur." Et les vaches d’un éleveur voisin paissent tranquillement sur ce qui fut le fond du lac de retenue.
Étaient présents Jean-Pierre Bourdet, président du Syndicat mixte d’aménagement du bassin de la Gartempe et de ses affluents (Smabga), Étienne Boury, technicien au Smagba, Lionnel Marboutin, maître d’œuvre, Fabien Deliat, de l’entreprise Guintony et Raymond Sotens, le propriétaire des lieux.
Publié le vendredi 22 novembre 2024